Une définition généralement applicable du terme « Internet des objets » (en abrégé : IoT) n’a pas encore été établie. Au contraire, il existe un grand nombre de définitions différentes qui varient dans le détail. Toutefois, la plupart d’entre eux ont en commun de désigner la mise en réseau généralisée des objets du quotidien et des machines industrielles via l’internet par le terme « internet des objets ». Les appareils correspondants se voient attribuer une identité (adresse) unique dans le réseau et peuvent prendre en charge des tâches entièrement automatisées : Cela permet à de simples objets, par exemple, de communiquer entre eux en tout lieu et à toute heure, même indépendamment du contrôle humain. Équipés de capteurs et de processeurs parfois simples et connectés en réseau, ils enregistrent des informations sur leur environnement, les évaluent et les transmettent à d’autres objets en réseau.
Par conséquent, l’internet des objets ne se limite en aucun cas aux appareils ménagers high-tech complexes ou aux voitures à conduite autonome. Au contraire, il existe de nombreuses autres applications : Les vêtements et les bracelets de fitness compatibles avec l’internet, par exemple, pourraient surveiller la santé de l’utilisateur et transmettre les valeurs corporelles déterminées directement au médecin de famille pour évaluation. Dans le domaine de l’agriculture, des capteurs d’humidité pourraient transmettre à un nuage les besoins en eau et en nutriments des cultures. Les applications potentielles sont extrêmement variées.
Qu’est-ce que l’IdO ?
L’Internet des objets, équivalent allemand du terme « Internet of Things », est étroitement lié à un certain nombre d’évolutions technologiques et est très proche de concepts tels que l’informatique ubiquitaire et l’IA (intelligence artificielle). La caractéristique principale est que l’IdO permet aux objets ordinaires de devenir des dispositifs. Ils sont identifiables via une adresse IP, enregistrent des états via des capteurs et ont une capacité de stockage via des puces. Des mini-ordinateurs intégrés leur permettent de se contrôler, de gérer leur environnement et d’échanger des données automatiquement. Parfois, grâce à l’apprentissage automatique, ils sont même capables de reconnaître des modèles, de les généraliser et d’en tirer des conclusions afin de s’adapter aux situations et de s’optimiser en permanence. Même une simple technologie radio, comme la RFID ou le Bluetooth, suffit à transformer des objets physiques en un système émetteur-récepteur. Grâce à une technologie de communication plus complexe, telle que la 4G, les appareils connectés sont en mesure de transmettre de grandes quantités de données à un cloud ou à un autre appareil IoT sans interférence et sur de longues distances.
L’internet des objets peut faire appel à toute une série de technologies. Bien qu’il n’existe pas de définition universelle du terme, les caractéristiques suivantes sont communément associées à l’IdO :
- Collecte, stockage et traitement des données (exemple : un thermostat mesure automatiquement la température ambiante).
- Communiquer les uns avec les autres (directement ou par l’intermédiaire d’un nuage, par exemple).
- Mise en réseau (par exemple via une connexion Bluetooth à Internet)
- Ubiquité (les dispositifs en réseau sont utilisés presque partout)
- Autocontrôle (Certaines actions/scénarios déclenchent une réaction sans devoir être déclenchées manuellement : Par exemple, une cuisinière électrique se met en mode veille une fois que les aliments ont atteint la température souhaitée).
- Capacité d’apprentissage (exemple : une lampe connectée à Internet analyse l’intensité lumineuse souhaitée et l’ajuste ensuite automatiquement).
Quelles sont les technologies qui se cachent derrière l’internet des objets ?
Si vous voulez comprendre le principe de l’internet des objets, vous ne pouvez pas éviter de vous pencher sur ses fondements technologiques. Les technologies de l’information et de la communication, qu’elles soient anciennes ou plus récentes, permettent déjà, en théorie, de réaliser l’internet des objets. Mais pour que la mise en réseau généralisée devienne une réalité, certaines technologies doivent être développées.
Afin de mettre en réseau de manière exhaustive les appareils, de transmettre et d’évaluer les données rapidement et sans interférence, et de résoudre le problème du Big Data, quelques obstacles doivent encore être surmontés : Après tout, l’IdO nécessite un Internet mobile extrêmement puissant qui pourrait également gérer l’immense volume de données qui accompagnerait la mise en réseau généralisée des machines et d’une grande variété d’appareils du quotidien.
C’est pourquoi de nombreux développeurs fondent de grands espoirs sur la nouvelle génération de communications mobiles 5G, qui surpasse plusieurs fois les anciennes normes en termes de débit de données par seconde. Selon l’UE, toutes les grandes villes ainsi que les routes principales de tous les États membres de l’UE doivent être équipées de la 5G d’ici 2025. Le calendrier initial prévoyait une mise en œuvre d’ici 2020 – les experts estiment toutefois qu’une réalisation d’ici 2025 est beaucoup plus probable. Peu importe laquelle des deux années mentionnées ce sera au final : la 5G n’est plus un lointain rêve d’avenir.